Revue de presse "Pour un revenu minimum garanti, sans contreparties"

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Le 1er octobre 220, le Secours Catholique et Aequitaz ont donné une conférence de presse pour présenter les conclusions du rapport "Pour un revenu minimum garanti, sans contreparties"

« Exactement 75 ans après la création de la Sécurité sociale, nous souhaitons en retrouver l’esprit. Nous demandons que les règles du jeu changent, et que la France mette en place un revenu digne pour toutes les personnes en fragilité, sans contrepartie, résume Véronique Fayet, [présidente du Secours Catholique]. Quand on est en situation de pauvreté, on n’est pas coupable, on a un incident de parcours individuel ou collectif. Et on n’a pas à être puni s’il y a des décalages entre ce qu’attend l’administration et ce qu’on est en mesure de fournir. »

« J’ai découvert que le RSA n’est pas un plancher social, mais plutôt un filet avec des mailles assez larges, et qui laisse passer des gens » [...] « Sur le plan national, ce sont 115 000 foyers, soit 234 000 personnes, qui ont sans doute fait l’objet de sanctions, avec un RSA baissé de moitié ou de 80 %. Et 9 000 à 14 000 foyers se sont vu interdire l’accès au RSA, privés du minimum vital », calcule Jérôme Bar [Association Aequitaz]

« Nous portons une volonté de repolitiser l’action sociale, de notre côté du spectre politique, assume Emmanuel Bodinier [Association Aequitaz]. Proposer un revenu minimal, sous condition mais sans contrepartie, cette position n’était plus défendue dans le débat public. Nous souhaitons sortir d’un affrontement un peu binaire entre les partisans d’un revenu universel pour tous et les gens qui proposent de lutter par tous les moyens contre “l’assistanat”. »


« Nous avons conscience de partir sur une mission de longue haleine, concède Jean Merckaert [directeur du plaidoyer du Secours Catholique]. Mais en France, on laisse des ménages vivre avec 100 euros par mois, sans en avoir vraiment conscience. Jusqu’où est-on prêt à sanctionner des personnes, en raison d’un procès en paresse ? Éclairer cette question permettra de déclencher un débat. »

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