La vie et ses temps

La vie et ses temps

Chapo
Comment parler de la protection sociale sous l’angle de la vie des gens ?
Corps

Le schéma Khalavie

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Au sein de l’équipe d’animation Vivian Labrie, chercheuse québécoise, avait déjà eu l’occasion de travailler sur ce sujet dans les années 80. Elle et ses collègues avaient imaginé de situer les histoires recueillies sur un schéma en trois lignes de vie, à l’image de celles de la main.

Adopté et adapté par notre collectif, le schéma « Khalavie » (Ah ! La vie ») représente trois « grands » moments de la vie, de la naissance à la mort.

  • Au milieu la ligne du cœur illustre les unions et désunions.
  • Au-dessus, la ligne du corps raconte les divers épisodes de santé, de handicap et de maladie.
  • Au-dessous, la ligne de l’occupation et du revenu. Aux détours de celle-ci se profilent l’école mais aussi un ensemble d’événements tels que le travail rémunéré, le chômage, la retraite, mais aussi toutes sortes d’activités et d’occupations du temps de vie.
  • Le schéma situe aussi les tangentes et le point de jonction entre les générations : la naissance d’autres Khalavie.

 

Ma vie et celles de mes proches

Situer les histoires de vie sur ce schéma met en évidence la manière dont les vies sont reliées entre elles et comment les temps de la vie se font écho. Souvent on s’occupe de ses enfants ou de ses parents. La maladie des uns fait pression sur la vie des autres. Le chômage d’un proche nous préoccupe. Le montant de la retraite nous interroge.

On retrouve dans ce schéma les domaines couverts par la protection sociale. Mais d’autres lignes, telles que celle du toit ou de l’âme, peuvent être imaginées. D’autres façons de représenter nos vies correspondant en somme à des imaginaires alternatifs pour repenser la protection sociale peuvent aussi être proposés.

Enfin les ressources mobilisées pour faire face aux moments difficiles et/ou changements –un des acquis des carrefours des savoirs- devrait y trouver place.